Betye Saar
1926 (Los Angeles)
Living in : Los Angeles
Working in : Los Angeles
Artist's webSite
Artist's gallery
Betye Saar est une artiste touche-à-tout chez qui le travail manuel et les arts dits mineurs tiennent une place prépondérante. Née en 1926 à Los Angeles, diplômée d’un Master of Arts de l’Université de Long Island, elle a grandi près des fameuses Tours de Watts, chef-d’œuvre monumental d’art brut. Figure notoire du Black Arts Movement des années 1960, sa trajectoire personnelle et artistique est étroitement liée à l’activisme noir-américain. Comme de nombreux artistes de sa génération, la compréhension et l’affirmation de sa propre identité passe par un « Grand Tour » et ses recherches la mènent au Mexique, en Haïti et au Nigéria, terres hautement mystiques. Elle s’y confronte à des cultures vivantes, incarnées, à une époque où aux États-Unis les collections africaines, et plus généralement extra-occidentales, sont encore le plus souvent reléguées dans les sous-sols des musées… Elle convoque ainsi de plus en plus, à partir des années 1970, les croyances surnaturelles et les images pieuses, les arts et les traditions populaires, la chiromancie, l’esprit vaudou, la force invisible des artefacts.
Living in : Los Angeles
Working in : Los Angeles
Artist's webSite
Artist's gallery
Betye Saar est une artiste touche-à-tout chez qui le travail manuel et les arts dits mineurs tiennent une place prépondérante. Née en 1926 à Los Angeles, diplômée d’un Master of Arts de l’Université de Long Island, elle a grandi près des fameuses Tours de Watts, chef-d’œuvre monumental d’art brut. Figure notoire du Black Arts Movement des années 1960, sa trajectoire personnelle et artistique est étroitement liée à l’activisme noir-américain. Comme de nombreux artistes de sa génération, la compréhension et l’affirmation de sa propre identité passe par un « Grand Tour » et ses recherches la mènent au Mexique, en Haïti et au Nigéria, terres hautement mystiques. Elle s’y confronte à des cultures vivantes, incarnées, à une époque où aux États-Unis les collections africaines, et plus généralement extra-occidentales, sont encore le plus souvent reléguées dans les sous-sols des musées… Elle convoque ainsi de plus en plus, à partir des années 1970, les croyances surnaturelles et les images pieuses, les arts et les traditions populaires, la chiromancie, l’esprit vaudou, la force invisible des artefacts.