Renommé pour ses grandes toiles polychromes, ses pièces totémiques bardées de clous, de fils de fer, ses installations monumentales comme son recouvrement d’une partie des pavés de la course cycliste Paris-Roubaix, Mahjoub Ben Bella expose ses miniatures au musée de Roubaix, alors qu’une exposition de ses peintures récentes vient de se clore à la galerie parisienne de Claude Lemand.

Les cabines de la Piscine servent de cocons raffinés pour la présentation des travaux sur papier qui explorent un versant délicat de l’inspiration de l’artiste. Les feuilles accrochées semblent se transformer en d’inestimables parchemins, en dentelles sophistiquées, en précieux talismans… Les séries de pages sont brodées de lignes ondulantes, souples, gracieuses ou violentes, pour modeler leur surface comme par un tourbillon. [...]

Extrait de l'article de Renaud Faroux paru dans le numéro 68

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