Stephan Balleux signe une série d’aquarelles en noir et blanc, que l’on pourrait qualifier de troublantes, à l’occasion de sa nouvelle exposition. Il peint des portraits de femmes qui posent fièrement, inconscientes de la matière organique qui brouille leurs visages. Se démarquant pourtant par leurs maintiens, leurs habits, elles restent des anonymes. Une série d’autant plus angoissante qu’elle s’intitule Mother. L’usage de ce magma, d’apparence visqueuse, est récurrent dans la peinture de Stephan Balleux. Se glissant dans des représentations de situations communes, il confine au trouble.

Noémie Delage

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