Zoe Leonard
1961 (Liberty (USA))
Living in : Brooklyn, NY et Marfa au Texas
Working in : Brooklyn, NY et Marfa au Texas
Artist's gallery
En 1992, inspirée par l’annonce de la candidature aux élections présidentielles de son amie la poétesse et activiste Eileen Myles, Zoe Leonard écrit un poème intitulé I want a president. Au plus fort des « années Sida » et de l’ostracisation des LGBT, ce texte-manifeste à la fois narquois et poignant pointe le manque de diversité et de représentativité flagrant du paysage politique américain, son racisme, son mépris, se concluant ainsi : « I want a Black woman for president. I want someone with bad teeth, someone who has eaten hospital food, someone who crossdresses and has done drugs, and been in therapy. I want someone who has committed civil disobedience. And I want to know why this isn’t possible. I want to know why we started learning somewhere down the line that a president is always a clown: always a john and never a hooker. Always a boss, never a worker, always a liar and a thief and never caught. » Invitée le 6 novembre 2016 à réitérer ce texte en public, elle déplore le fait qu’il n’ait pas pris une ride, qu’il soit encore plus criant dans le contexte de l’avènement de Donald Trump et de l’avancée, certaine, du mur de séparation entre les États-Unis et le Mexique.
Portrait
Photo : Jana La Brasca
Living in : Brooklyn, NY et Marfa au Texas
Working in : Brooklyn, NY et Marfa au Texas
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En 1992, inspirée par l’annonce de la candidature aux élections présidentielles de son amie la poétesse et activiste Eileen Myles, Zoe Leonard écrit un poème intitulé I want a president. Au plus fort des « années Sida » et de l’ostracisation des LGBT, ce texte-manifeste à la fois narquois et poignant pointe le manque de diversité et de représentativité flagrant du paysage politique américain, son racisme, son mépris, se concluant ainsi : « I want a Black woman for president. I want someone with bad teeth, someone who has eaten hospital food, someone who crossdresses and has done drugs, and been in therapy. I want someone who has committed civil disobedience. And I want to know why this isn’t possible. I want to know why we started learning somewhere down the line that a president is always a clown: always a john and never a hooker. Always a boss, never a worker, always a liar and a thief and never caught. » Invitée le 6 novembre 2016 à réitérer ce texte en public, elle déplore le fait qu’il n’ait pas pris une ride, qu’il soit encore plus criant dans le contexte de l’avènement de Donald Trump et de l’avancée, certaine, du mur de séparation entre les États-Unis et le Mexique.
Portrait
Photo : Jana La Brasca
