Les dessins à consonances métaphysiques de Jean Olivier Hucleux dialoguent harmonieusement avec les sculptures en bronze de Jacques Monestier, agrémentées d’un système mécanique qui leur offre la mobilité. « La déprogrammation, c’est oublier tout ce que l’on a pu apprendre, d’une manière ou d’une autre », explique l’auteur d’une œuvre à l’encre de chine qui invite le spectateur, par un langage de signes et de symboles, à regarder l’univers au-delà de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Admirateur de Léonard de Vinci, Jacques Monestier, décortique quant à lui les mouvements spontanés du vivant, ses automates épousant à merveille l’univers de Jean Olivier Hucleux.

Nathalie Tissot