"Il ne s’agit en effet ni d’affirmer une thèse, ni d’illustrer une thématique, mais de mener une expérience, chaque fois singulière et renouvelée. Chacune des chapelles offre un contexte architectural et ornemental particulier, mais elles ont toutes en commun — et c’est l’une des spécificités de L’Art dans les chapelles — d’être encore consacrées. C’est un écrin qui n’est donc pas neutre et, si l’on veut faire le parallèle avec les dispositifs de l’art contemporain, les chapelles agissent comme une sorte de socle performatif : tout ce qui y prend place acquiert un parfum particulier. J’ai pu constater que presque à tous les coups la réception et l’interprétation des œuvres en sont modifiées."

Extrait des propos de Karim Ghaddab, directeur artistique de L’Art dans les chapelles, issus de l'entretien avec Tom Laurent, publié dans le n°60 de la revue Art Absolument,paru le 4 juillet 2014.

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