L’oxymore et la contradiction sont des éléments méthodologiques de cette Biennale. Au lieu de l’enfermer dans un cadre donné, ils permettent d’ouvrir plusieurs portes. En ce sens, la prochaine Biennale est plus proche de Piranèse que de Descartes ! Mais ce qui anime la Biennale, c’est l’obsession de répondre au présent, qu’il soit effrayant, absurde, ou paradoxal. La Biennale travaille donc à partir d’une perplexité fondamentale, qui, pourrait-on dire, est l’un des effets principaux de l’oxymore [...]

Extrait de l'entretien entre Victoria Noorthoorn,commissaire d’exposition responsable de la Biennale, et Alexandra Fau, critique d'art, paru dans le Numéro 43

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