Hodler, Monet, Munch. Peindre l'impossible
L'exposition
Hodler, Monet, Munch, jusqu'à épuisement
« J’ai repris encore des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond… […] c’est à rendre fou que de vouloir faire ça. » Et pourtant, Monet s'est évertué à peindre inlassablement les états changeants de la lumière. Si l'on connaît bien les séries de cathédrales et les nymphéas de l'artiste français, les cimes de Ferdinand Hodler ou les paysages enneigés d'Edvard Munch méritent l'attention. Or, le Suisse (1853-1918) et le Norvégien (1863-1944), créateur du Cri, ont inlassablement répété certains motifs, reflets de leurs obsessions. Ce prisme est celui par lequel le musée Marmottan Monet propose d'associer les trois peintres qui, bien que contemporains, ne se sont jamais croisés. Les travaux de ces artistes montrent leur souci commun de représenter la nature à l'aune de leurs sentiments.
Florence Dauly
publié dans le Numéro 73 / parution le 20 septembre 2016
« J’ai repris encore des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond… […] c’est à rendre fou que de vouloir faire ça. » Et pourtant, Monet s'est évertué à peindre inlassablement les états changeants de la lumière. Si l'on connaît bien les séries de cathédrales et les nymphéas de l'artiste français, les cimes de Ferdinand Hodler ou les paysages enneigés d'Edvard Munch méritent l'attention. Or, le Suisse (1853-1918) et le Norvégien (1863-1944), créateur du Cri, ont inlassablement répété certains motifs, reflets de leurs obsessions. Ce prisme est celui par lequel le musée Marmottan Monet propose d'associer les trois peintres qui, bien que contemporains, ne se sont jamais croisés. Les travaux de ces artistes montrent leur souci commun de représenter la nature à l'aune de leurs sentiments.
Florence Dauly
publié dans le Numéro 73 / parution le 20 septembre 2016
Quand
15/09/2016 - 22/01/2016