Roland Topor
1938 (Paris) / 1997 (Paris)
Galerie de l'artiste
Si pour le sculpteur Erik Dietman – auquel il se lie d’amitié au début des années 1960 –, « dans le monde il y a les mots qui sont insuffisants [et je les] aide à ma façon en leur fabriquant des objets », Topor se sert du dessin comme d’une « écriture rapide ». Chez lui, le corps sans visage d’un anonyme en costume peut sans soucis devenir un paysage où s’aventure une mouche et la boîte crânienne un bassin où s’adonner aux joies de la pêche. Comptant parmi les enfants de l’image impossible de Magritte, Topor en pervertit la transparence et y immisce Sade, la scatologie et le gore...
Galerie de l'artiste
Si pour le sculpteur Erik Dietman – auquel il se lie d’amitié au début des années 1960 –, « dans le monde il y a les mots qui sont insuffisants [et je les] aide à ma façon en leur fabriquant des objets », Topor se sert du dessin comme d’une « écriture rapide ». Chez lui, le corps sans visage d’un anonyme en costume peut sans soucis devenir un paysage où s’aventure une mouche et la boîte crânienne un bassin où s’adonner aux joies de la pêche. Comptant parmi les enfants de l’image impossible de Magritte, Topor en pervertit la transparence et y immisce Sade, la scatologie et le gore...