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Faisal Samra

1956 (Bahrain)
Vit à : Bahrain
Site de l'artiste

"« Dans mes oeuvres, l’acte de masquer, museler, effacer les visages vient répondre à plusieurs objectifs. Le premier est celui d’altérer l’identité individuelle d’une personne au profit d’une identité plurielle ; comme lorsqu’un guerrier défend sa personne et celle d’autrui sans attendre, en retour, de récompense. []
Le second objectif est de faire disparaître le caractère “portrait” dans le travail pour mettre en exergue un individu portant un masque et jouant l’un des rôles dans le théâtre de l’espace de l’action artistique, que ce soit d’ailleurs dans l’image fixe ou l’image mobile (la vidéo). Le troisième objectif, c’est que le masque pour moi et dans toutes ses formes, est un procédé métaphorique pour travestir et tromper un certain réel, substituer une réalité vraie à une autre fausse. []
Aussi, que ce soient dans la photographie ou la vidéo, je mets souvent l’accent sur la dimension du vide dans lequel bouge, “se déplace” le personnage actant, afin de saisir des moments de sa présence éphémère. La matière est une métaphore du corps et de l’image nébuleuse et tremblée. »
« Dans mes oeuvres, l’acte de masquer, museler, effacer les visages vient répondre à plusieurs objectifs. Le premier est celui d’altérer l’identité individuelle d’une personne au profit d’une identité plurielle ; comme lorsqu’un guerrier défend sa personne et celle d’autrui sans attendre, en retour, de récompense. []
Le second objectif est de faire disparaître le caractère “portrait” dans le travail pour mettre en exergue un individu portant un masque et jouant l’un des rôles dans le théâtre de l’espace de l’action artistique, que ce soit d’ailleurs dans l’image fixe ou l’image mobile (la vidéo). Le troisième objectif, c’est que le masque pour moi et dans toutes ses formes, est un procédé métaphorique pour travestir et tromper un certain réel, substituer une réalité vraie à une autre fausse. []
Aussi, que ce soient dans la photographie ou la vidéo, je mets souvent l’accent sur la dimension du vide dans lequel bouge, “se déplace” le personnage actant, afin de saisir des moments de sa présence éphémère. La matière est une métaphore du corps et de l’image nébuleuse et tremblée. »
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Ses numéros








Ses expositions


Carte blanche à Mahi Binebine. L'Art pour dire les droits de l'Homme

20/11/2014 - 30/12/2014
(Marrakech) Musée de la Palmeraie

Traversées

16/05/2009 - 16/06/2009
(Rabat) Galeries Bab Rouah et Bab El Kébir