« César a toujours fait retour sur ses différentes pistes », rappelle Stéphanie Busuttil-Janssen, sa dernière compagne et directrice de la fondation César, qui a organisé l’accrochage. On y trouve une série de sculptures présentées en trio, avec quelques combinaisons heureuses, comme celle entre une Compression Solex, une Grande Tête de centaure au visage stratifié et une Expansion noire dont l’ondoiement des coulées appelle à y observer autant de constructions du volume par saccades. Mais plus que cet ensemble où le goût pour la récupération de ce fils d’émigré italien le dispute à un penchant pour le rutilant visible par exemple dans le choix d’un violet d’un clinquant appuyé pour l’une de ses compressions réalisées avec Fiat en 1998, c’est le César aux formes plus humbles qui retient l’attention.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°97 de la revue Art Absolument.

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