Jean-Michel Basquiat
1960 (New York) / 1988 (New York)
Vit à : New York
Travaille à : New York
Cherchant à être célèbre à tout prix, Jean-Michel se veut à l’époque poète. Vivant d’acide et d’expédients dans la rue, après avoir fugué de chez son père Gérard Basquiat, expert-comptable issu de la classe haïtienne aisée, le jeune garçon de 16 ans s’est associé en 1976 à Al Diaz, rencontré au lycée, afin de créer la religion fictive de SAMO©, acronyme de « Same Old Shit » (« Toujours la Même Merde »). Couvrant les rues défoncées du Lower Manhattan d’aphorismes énigmatiques élégamment tracés à la bombe aérosol, SAMO se fait remarquer pour ses qualités littéraires. Mettant à mort l’entreprise SAMO© l’année suivante, Jean-Michel s’investit ensuite dans la musique en jouant du synthétiseur, de la clarinette, de la cloche et même du chariot de supermarché. […]
L’année 1982 aura été pour Basquiat celle de son accession au trône de roi à trois pointes. Sortant du sous-sol de la galerie d’Annina Nosei, il se retrouve associé à la Trans-avant-garde italienne à Modène, avant de rallier Los Angeles avec Larry Gagosian, et d’être sélectionné pour participer à la Dokumenta de Kassel. À peine extirpé d’un monde du graffiti qui n’a jamais été le sien, le gamin des rues, à 21 ans, est devenu d’un seul coup riche et célèbre. Son marchand suisse Bruno Bischofberger – qu’il qualifie de « bon requin » – l’invite le 4 octobre 1982 à un déjeuner en tête-à-tête avec Warhol. Après s’être demandé, sceptique, si Basquiat était vraiment un artiste important, le maître Pop écrit dans son journal : « J’ai pris un polaroïd, il est retourné chez lui et deux heures après, il m’a envoyé une peinture, à peine sèche, de nous deux. Je suis jaloux, il est plus rapide que moi ! »
Emmanuel Daydé
Portrait
Jean-Michel Basquiat à la Canal Zone Party, New York, 1979 © Anton Perich
Vit à : New York
Travaille à : New York
Cherchant à être célèbre à tout prix, Jean-Michel se veut à l’époque poète. Vivant d’acide et d’expédients dans la rue, après avoir fugué de chez son père Gérard Basquiat, expert-comptable issu de la classe haïtienne aisée, le jeune garçon de 16 ans s’est associé en 1976 à Al Diaz, rencontré au lycée, afin de créer la religion fictive de SAMO©, acronyme de « Same Old Shit » (« Toujours la Même Merde »). Couvrant les rues défoncées du Lower Manhattan d’aphorismes énigmatiques élégamment tracés à la bombe aérosol, SAMO se fait remarquer pour ses qualités littéraires. Mettant à mort l’entreprise SAMO© l’année suivante, Jean-Michel s’investit ensuite dans la musique en jouant du synthétiseur, de la clarinette, de la cloche et même du chariot de supermarché. […]
L’année 1982 aura été pour Basquiat celle de son accession au trône de roi à trois pointes. Sortant du sous-sol de la galerie d’Annina Nosei, il se retrouve associé à la Trans-avant-garde italienne à Modène, avant de rallier Los Angeles avec Larry Gagosian, et d’être sélectionné pour participer à la Dokumenta de Kassel. À peine extirpé d’un monde du graffiti qui n’a jamais été le sien, le gamin des rues, à 21 ans, est devenu d’un seul coup riche et célèbre. Son marchand suisse Bruno Bischofberger – qu’il qualifie de « bon requin » – l’invite le 4 octobre 1982 à un déjeuner en tête-à-tête avec Warhol. Après s’être demandé, sceptique, si Basquiat était vraiment un artiste important, le maître Pop écrit dans son journal : « J’ai pris un polaroïd, il est retourné chez lui et deux heures après, il m’a envoyé une peinture, à peine sèche, de nous deux. Je suis jaloux, il est plus rapide que moi ! »
Emmanuel Daydé
Portrait
Jean-Michel Basquiat à la Canal Zone Party, New York, 1979 © Anton Perich
Ses expositions
Basquiat Soundtracks
06/04/2023 - 30/07/2023(Paris) Cité de la musique - Philharmonie de Paris
Basquiat x Warhol : à quatre mains
05/04/2023 - 28/08/2023(Paris) Fondation Louis Vuitton
Libres Figurations - Années 80
11/06/2021 - 02/01/2022(Calais) Musée des Beaux-Arts
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Les chefs-d’œuvre de la donation Yvon Lambert
07/07/2012 - 11/11/2012(Avignon) Collection Lambert
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