À l’heure des fast-food, des drive-in, et de l’essor du commerce du livre sur internet, nombreux sont ceux qui rêvent de lieux de convivialité et de culture « à part », de lieux chargés de sens et ouverts à la parole. Lieu où l’on passerait un peu par hasard (randonneurs, estivants…), lieu singulier où l’on choisirait de venir, même de loin, lieu enfin où l’on se poserait, où l’on resterait pour jouir d’une halte bienfaisante, celle d’un temps retrouvé, repris sur la frénésie de la vitesse et la tyrannie de l’immédiateté. L’Arbre vagabond, ou le privilège de l’heure lente.