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RENCONTRE -- TERRE D'ARTISTES




Art Absolument, en partenariat avec la Fondation LAccolade, a le plaisir de vous inviter à une rencontre en présence des artistes Benoît Lefeuvre et Caroline Le Méhauté, ainsi que de Domitille d'Orgeval (commissaire de l'exposition) et Catherine Dobler (Fondatrice de la Fondation LAccolade), suivie d'un verre, le vendredi 7 mars 2025 à 18h30


L'exposition Terres d'artistes présente des œuvres de Dubuffet, Richard Long, herman de vries, Monette Guermont, Benoît Lefeuvre et Caroline Le Méhauté, et fait l'objet d'un catalogue qui est également disponible à l'espace Art Absolument.

Nous avons choisi d'organiser cette rencontre en partenariat avec la Fondation LAccolade qui soutient les jeunes artistes contemporains, portant une attention toute particulière à des démarches en lien avec l’environnement et la fragilité du vivant, thématique centrale à l'exposition Terres d'artistes.

La terre est un matériau qui fascine et inspire les artistes depuis toujours. Il est celui de l’origine et aussi celui de la fin. Les œuvres créées à partir de la terre-matière, revêtant souvent un aspect brut, sont toutes imprégnées d’une forme de mystère, elles ont un caractère indicible, une profondeur magnétique. On y décèle les traces du temps, de la mémoire et de la vie. Ce sont ces « Récits de terre » (pour reprendre un titre d’une Matériologie de Dubuffet) que notre exposition Terres d’artistes propose de découvrir à travers les œuvres de Jean Dubuffet (1901-1985), Monette Guermont (née en 1925), herman de vries (né en 1931), Richard Long (né en 1945), Caroline Le Méhauté (née en 1982) et Benoît Lefeuvre (né en 1994). Trois générations d’artistes qui, au fur et à mesure des années et des pratiques, nous sensibilisent à la beauté archaïque et pure de la Terre, expriment un désir de fusion entre l’homme et la nature et invitent à une prise de conscience de notre fragilité commune. « L’humanité a longtemps regardé le ciel » remarque Gaspard Koenig, évoquant ainsi la nécessité d’observer de près la Terre, « cet autre infini que nous ne regardons pas alors même que nous en dépendons ». Un changement de focal qui, à l’ère de l’Anthropocène, revêt un caractère urgent et dont les œuvres ici réunies s’en font l’écho.

Extrait du catalogue Terres d'artistes, Domitille d’Orgeval