Transphotographiques 2011 – NORD[S] : Jean-Christophe Béchet / Patrick Tourneboeuf /etc.
L'exposition
Durant les dix années d’existence antérieure des Transphotographiques, se sont succédées, sous la houlette d’Olivier Spillebout, des éditions apportant chacune leur touche de singularité : des photographes, des invités et des commissaires aussi divers que Joan Fontcuberta, Karl Lagerfeld, Lucien Clergue, Yto Barrada, Raymond Depardon, Georges Rousse, Jean-Luc Monterosso, ou Willy Ronis y ont participé. Aujourd’hui, c’est un cap passé, et le festival photographique rend hommage à la région lilloise qui l’accueille depuis ses débuts, sans tourner la page de la diversité des points de vues qui a fait son succès. L’éclectisme est de mise dans les regards proposés, qui se posent sur ses lieux et ses habitants d’hier comme d’aujourd’hui, à travers un panel très large d’expositions. Selon le vœu des commissaires, « une pluralité de sujets : société, culture, paysage, histoire, patrimoine, [sont] traités par des photographes d’origines, de sensibilités et de générations différentes ».
Au Tri Postal, ce sont les photographes plasticiens qui occupent le haut du pavé, avec la volonté de réconcilier l’art et le documentaire, à l’instar de JS Cartier ou de Patrick Tourneboeuf. Le premier « ressuscite » le fracas des conflits passés à travers les vues des vestiges restés en l’état, tandis que la présence lunaire des stations balnéaires désertées du second – dans la série Nulle Part - révèle tant l’angoisse que la fascination ressentie devant l’uniformisation du monde. Parmi la pléthore de présentations que proposent les Transphotographiques, citons également la présence de fonds d’archives importants au Musée de l’Hospice Comtesse, et le beau travail de Marie Amar, mettant au jour l’espace où elle expose : la Brasserie, à Foncquevilliers.
Tom Laurent
Au Tri Postal, ce sont les photographes plasticiens qui occupent le haut du pavé, avec la volonté de réconcilier l’art et le documentaire, à l’instar de JS Cartier ou de Patrick Tourneboeuf. Le premier « ressuscite » le fracas des conflits passés à travers les vues des vestiges restés en l’état, tandis que la présence lunaire des stations balnéaires désertées du second – dans la série Nulle Part - révèle tant l’angoisse que la fascination ressentie devant l’uniformisation du monde. Parmi la pléthore de présentations que proposent les Transphotographiques, citons également la présence de fonds d’archives importants au Musée de l’Hospice Comtesse, et le beau travail de Marie Amar, mettant au jour l’espace où elle expose : la Brasserie, à Foncquevilliers.
Tom Laurent
Quand
28/05/2011 - 26/06/2011