Exposition au coeur du festival EXIT, Paranoïa rassemble 29 installations aux médiums divers (oeuvres interactives, sculptures, vidéos...), mais avec une idée commune d’un futur imaginaire dominé par l’évolution technologique. Puisant leur inspiration dans la science fiction et le mouvement «cyber-punk», les artistes, issus de la scène internationale, ont représenté l’avenir en accentuant le côté «paranoïaque» de leur vision. Les japonais Keiichiro Shibuya et Takashi Ikegami présente une nouvelle version de leur installation Filmachine. Le spectateur est invité à appréhender l’espace sonore et sa représentation en 3D, en constante mutation selon la situation du visiteur dans l’espace. Ce «paysage sonore» de flux auto générés par ordinateur renvoie à la conception interne d’un cerveau, poussant la réflexion sur l’intelligence et la vie artificielle. Avec Réplique, Bertrand Lamarche, provoque notre inconscient et les images qu’il peut créer. Grâce à un jeu sur l’allure spectrale des faisceaux lumineux dans un environnement sombre, l’artiste tente de troubler le spectateur et ses repères traditionnels de représentation.

Pauline Mirete