L'artiste chinois Cai Guo-Qiang détonne de part son cursus et ses premières appétences. Une aspiration qui le pousse en premier lieu à choisir les arts de la scène. Une jeunesse combinée à un contexte de révolution culturelle chinoise. Formé à l'École de Théâtre de Shanghai de 1981 à 1985, l'artiste poursuit sa route éducative et séjourne ensuite dix ans au Japon. De ce passage au pays du soleil levant, il s'attachera à l'expérimentation de la poudre à canon jusqu'à développer sa "marque": une pratique symbolisée par des événements pyrotechniques. L'exposition au Mamac projettera cinq vidéographies à considérer comme des fenêtres ouvertes donnant un aperçu de son travail pyrotechnique.
Autre point fort, un prélude maritime ou l'installation d'une épave ventripotente emplie de porcelaine et se déversant dans la salle. Le navire est sorti de l’eau par sept pêcheurs d’Iwaki au Japon puis reconstitué pour chaque exposition.
Caroline Hattiger

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