Nasreddine Bennacer. "Au bout de l’homme, la trace."
L'exposition
Nasreddine Bennacer est de retour à Paris et présente à la Galerie Lazarew une toute nouvelle exposition intitulée Au bout de l’homme, la trace. Inspirée d’un proverbe berbère, elle est l’occasion pour l'artiste de s’interroger sur les traces laissées par l’Humanité à travers le temps tout en s’inspirant de son propre parcours. Né à Guelma en Algérie en 1967, il y passe son enfance avant d’arriver en France en 1991. Il développe peu à peu sa pratique artistique et s’essaie à de nombreux médiums, notamment au dessin au fusain et à la gouache sur papier japonais.
Dans son œuvre, Nasreddine fige un instant présent, témoin d'une quête d'immortalité vaine. L'exposition Au bout de l’homme, la trace se présente donc comme une manière pour l'artiste d'ancrer son travail dans une recherche fondée sur l'exploration des flux d'énergie entre les individus et notre rapport à l'organique. Le temps et ses enjeux se révèlent dans des œuvres empreintes d'identité et d’émotions. Dans une interview en 2020, Nasreddine déclare que ce sont «les émotions fortes [qui l]’inspirent, telles que les injustices, les conditions humaines. [Il] n’exprime que 10% de l’émotion qui bouillonne à l’intérieur de [lui].» Émotions qui se reflètent dans son travail : elles incarnent la fragilité puissante du temps que tant cherchent à saisir.
Par Sélène Pottier.
Dans son œuvre, Nasreddine fige un instant présent, témoin d'une quête d'immortalité vaine. L'exposition Au bout de l’homme, la trace se présente donc comme une manière pour l'artiste d'ancrer son travail dans une recherche fondée sur l'exploration des flux d'énergie entre les individus et notre rapport à l'organique. Le temps et ses enjeux se révèlent dans des œuvres empreintes d'identité et d’émotions. Dans une interview en 2020, Nasreddine déclare que ce sont «les émotions fortes [qui l]’inspirent, telles que les injustices, les conditions humaines. [Il] n’exprime que 10% de l’émotion qui bouillonne à l’intérieur de [lui].» Émotions qui se reflètent dans son travail : elles incarnent la fragilité puissante du temps que tant cherchent à saisir.
Par Sélène Pottier.
Quand
26/04/2024 - 15/06/2024