Après une première exposition Mouvement et Lumière en 2012, la Villa Datris revient en un deuxième volet sur l’art cinétique et ses résonances, montrant par la qualité de sa sélection et de son accrochage le chemin parcouru par la fondation consacrée à la sculpture contemporaine.

Il y a un air de premier amour dans l’histoire entre l’art cinétique et le duo formé par la fondatrice de la Villa Datris Danièle Marcovici et son défunt mari Tristan Fourtine. Au même titre que l’Op’Art qui le prolonge, leur découverte de cet art « ludique et participatif » engagera plus avant leur exploration de la sculpture et la constitution d’une importante collection, rassemblant des œuvres aussi diverses qu’un grès émaillé de Johan Creten, la projection d’un bestiaire rupestre sur un pan de paroi par Samuel Rousseau ou une sculpture textile de Suzanne Husky. Cinétisme, Op’Art… : autant de vocables désignant tour à tour l’attrait de plusieurs générations d’artistes pour le mouvement, celui du support visuel comme celui du corps expérimentant l’œuvre.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le N°107 de la revue Art Absolument. Parution le 13 juillet 2023.

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