Proposant une nouvelle figuration, alors nommée Néo romantisme dans un contexte d’essor de l'abstraction, les noms de Christian Bérard, Thérèse Debains, Kristians Tonny, Pavel Tchelitchew ou Eugène et Léonide Berman ne figurent pas ou à peine dans l’histoire de l’art… En présentant leur production, l’exposition du musée Marmottan-Monet prend pour point de départ leur accrochage en 1926 à la galerie Druet de la rue Royale, alors qu’ils sont à peine sortis des cours de Vallotton et de Denis à l’Académie Ranson. Rapprochés des périodes bleue et rose de Picasso, c’est plus encore un éclectisme qui les guide, invoquant tantôt la peinture métaphysique de Chirico, tantôt la mise en page épurée de leurs anciens professeurs symbolistes, d’autant plus divers qu’il regroupe des personnalités cosmopolites.

Extrait de l'article de Emma Noyant publié dans le N°105 de la revue Art Absolument. Parution le 17 mars 2023.

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