L’exposition Migrations saisonnières prouve une nouvelle fois que l’univers de Christian Jaccard avec le nœud comme outil fondamental – nouages blancs, cordes tressées – qui au delà de l’obsession onirique de l’artiste, propose des possibilités insoupçonnées. En premier lieu, suite à leur calcination, les nœuds s’imposent comme un calque sur le support, révélant leurs contours obscurcis. Ensuite l’épaisseur des entrelacs, à l’image de l’imposante œuvre l’extinction du récif, confère une dimension métaphorique : le dessèchement du monde aquatique en souffrance, en référence à l’actuelle question environnementale.