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Jean Le Gac – L'effraction douce

Jean Le Gac – L'effraction douce : Le Peintre invisible 2. 2008, peinture sur toile, 162 x 228 cm et photo-texte, 100 x 73 cm   


L'exposition


Peintre d’une saga qui n’est autre que celle du peintre – figure rêvée, entre fiction et souvenirs, alter ego projeté dans un ailleurs qui doit autant au musée qu’aux ouvrages de littérature populaire de son enfance –, Jean Le Gac fut aussi à la fin des années 1960 celui qui décida d’abandonner toute ambition picturale classique. Invité aux Mythologies individuelles de la Documenta de Cassel en 1972, c’est par le biais du récit, en images et en mots, qu’il relaie alors les activités de ce «peintre virtuel », non sans y mêler des éléments de sa propre biographie. Après avoir « pillé » des sanctuaires en en figurant les trésors, mis à mort la peinture en se grimant en toréador gisant ou versé à son dossier ses accessoires, son entreprise romanesque l’a depuis conduit à aller traquer Picasso et Braque jusque dans son espace domestique – là encore également sujet d’une fiction, celle d’être à son tour musée.

Tom Laurent


Voir également les textes de Bruno Ely et Jean Le Gac, dans le N°99 de la revue Art Absolument.

Quand


15/01/2022 - 04/03/2022

Les artistes


Jean Le Gac