3e Biennale de la photographie du 13e – Portraits et autoportraits
L'exposition
La Biennale de la photographie du 13e s’est pensée comme une véritable coopération culturelle : pour cette troisième édition, y participent 3 photographes reconnus, 45 photographes sélectionnés, des lieux comme La Fab et l’école des Gobelins, ainsi que de nombreux acteurs du 13e arrondissement de Paris.
Sa programmation, faite d’expositions, rencontres, débats, projections et visites guidées jusqu’au 23 septembre, s’est construite autour de l’idée du portrait : pari en écho avec une volonté de découvrir après un an masqué la force des visages et leurs altérités. Parmi ceux-ci, des têtes connues, dont celles de Maître Gims, Michel Serre et Brigitte Fontaine, se côtoient à la galerie Bièvre sous l’œil singulier de Serge Picard, dont les « prises de têtes » révèlent un peu de cette tension propre à ses portraits. La galerie Athéna accueille Roberto Frankenberg, Brésilien installé à Paris, à la recherche de ce moment suspendu où le sujet se livre par fragments. Selon celui qui a pu portraiturer Emmanuel Macron autant qu’Edgar Morin, Pharell Williams ou Hélène Cixous, ses clichés énigmatiques sont à la croisée de trois imaginaires : le sien, celui du sujet, et de l’observateur. Autre invitée, Flore-Aël Surun, membre du collectif Tendance floue a choisi de témoigner de la présence de ces acteurs de paix que sont les chamans lors d’un rassemblement international près d’Angoulême. Sa série « Chamane Lumière » de 2016-17 est un face-à-face étonnant qui émerveille par leur profonde singularité.
La biennale est aussi l’occasion de découvrir d’autre travaux, à l’instar de ceux de Iris Della Roca, Charlotte Moricand ou Mathilde Fanet. Lauréat d’un concours photographique lancé pour l’occasion, Nikita Erphène propose lui aussi une signature forte. Sa composition, travaillée d’un bleu profond et des corps immobiles dont toute l’émotion se concentre dans la commissure de leurs yeux, est visible à la salle des fêtes de la Mairie du 13e.
Erwin Orassibé
Sa programmation, faite d’expositions, rencontres, débats, projections et visites guidées jusqu’au 23 septembre, s’est construite autour de l’idée du portrait : pari en écho avec une volonté de découvrir après un an masqué la force des visages et leurs altérités. Parmi ceux-ci, des têtes connues, dont celles de Maître Gims, Michel Serre et Brigitte Fontaine, se côtoient à la galerie Bièvre sous l’œil singulier de Serge Picard, dont les « prises de têtes » révèlent un peu de cette tension propre à ses portraits. La galerie Athéna accueille Roberto Frankenberg, Brésilien installé à Paris, à la recherche de ce moment suspendu où le sujet se livre par fragments. Selon celui qui a pu portraiturer Emmanuel Macron autant qu’Edgar Morin, Pharell Williams ou Hélène Cixous, ses clichés énigmatiques sont à la croisée de trois imaginaires : le sien, celui du sujet, et de l’observateur. Autre invitée, Flore-Aël Surun, membre du collectif Tendance floue a choisi de témoigner de la présence de ces acteurs de paix que sont les chamans lors d’un rassemblement international près d’Angoulême. Sa série « Chamane Lumière » de 2016-17 est un face-à-face étonnant qui émerveille par leur profonde singularité.
La biennale est aussi l’occasion de découvrir d’autre travaux, à l’instar de ceux de Iris Della Roca, Charlotte Moricand ou Mathilde Fanet. Lauréat d’un concours photographique lancé pour l’occasion, Nikita Erphène propose lui aussi une signature forte. Sa composition, travaillée d’un bleu profond et des corps immobiles dont toute l’émotion se concentre dans la commissure de leurs yeux, est visible à la salle des fêtes de la Mairie du 13e.
Erwin Orassibé
Quand
03/09/2021 - 23/09/2021