Au musée de l’Orangerie, le visiteur du Quai Branly retrouve certaines œuvres présentées lors du premier volet de l’exposition, comme le masque-heaume Janus Luba du Congo et sa photographie par Walker Evans. Mais globalement, la part belle est faite à la peinture de ses contemporains, celle de Seurat, Signac et Maximilien Luce en particulier. Il y a les œuvres que Fénéon défend en tant que galeriste, collectionneur et critique dans La Revue blanche dont il est le rédacteur en chef de 1896 à 1903 : celles de Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard, Matisse ou du futuriste Boccioni. Certains de ces artistes le représentent et témoignent ainsi, en images, de leur proximité avec leur intercesseur, comme c’est le cas de Vallotton, le peignant affairé à l’écriture pour La Revue blanche, en 1896.

Extrait de l'article d'Emma Noyant publié dans le numéro 91 de la revue Art Absolument. Publication le 18 décembre 2019

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