Lars Fredrikson.
L'exposition
S’appuyant pour ses expérimentations sur la persistance rétinienne, Fredrikson cherchait-il à rejouer auditivement ce phénomène et à faire battre les cœurs de l’auditoire sur les pulsations de celui de Françoise Hardy, en les enregistrant et en les modifiant lors d’un concert à la Fondation Maeght ? Il conquiert en tout cas l’admiration d’Aimé Maeght, qui lui donne les clés de son atelier de gravure pendant deux ans et lui offre une grande exposition en 1972. On y découvre notamment ses plaques en inox, pliées, incisées, perforées ou courbées, qui ouvrent l’espace environnant à une réflexion fragmentée. Pour autant, depuis ces années-là, son œuvre n’aura que peu été montrée. Pour cause sans doute, le fait que Lars Fredrikson, plutôt rétif au marché, n’a cessé d’amorcer de nouvelles formes, confinant à l’immatériel.
Extrait de l'article de Tom Laurent, publié dans le numéro 91 de la revue Art Absolument. Publication le 18 décembre 2019
Extrait de l'article de Tom Laurent, publié dans le numéro 91 de la revue Art Absolument. Publication le 18 décembre 2019
Quand
11/12/2019 - 16/12/2019