Du charbon, de la laine vierge, du café, des bougies, des bombonnes de gaz, du feu, des pierres, des plaques de métal, des vêtements, des chaussures, des chevaux, des plantes… : la liste des matériaux et autres ingrédients qui entrent dans la composition des œuvres de Jannis Kounellis (1936-2017) est sans fin. La rétrospective que lui consacre la Fondation Prada constitue l’un des clous majeurs de cette 58e Biennale de Venise. Quasiment exhaustive, magnifiquement documentée, elle est l’occasion de (re)parcourir l’œuvre majeure de cet artiste de l’arte povera dont la force de création est d’avoir mis à bas toutes nos habitudes perceptives.


Extrait de l'article de Philippe Piguet, publié dans le N°89 de la revue Art Absolument. Parution le 19 juillet 2019

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