Renault, l’art de la collection
L'exposition
Teddy Tibi : Pour cette exposition en Martinique, comment avez-vous pensé l’exposition ?
Ann Hindry : C’est la configuration spatiale de la Fondation Clément qui m’a guidée car ce lieu permet, grâce à ses deux grandes salles et sa majestueuse nef en contrebas, de créer des espaces sans les figer. Dans la grande nef, les espaces sont ouverts mais distincts. Il fallait faire ressentir les différentes façons dont les artistes ont choisi d’exprimer leur rapport au monde, industriel ou autre. Il fallait aussi prendre en considération le rapport à l’espace pour chacun, par exemple laisser proliférer le vaste univers de Dubuffet. Tout en pointant plusieurs thèmes, j’ai pris soin de permettre à un œil même peu averti de remarquer les différences entre les époques de réalisation. En effet, l’exposition dans la nef se conclut avec les dernières collaborations qui utilisent la technologie et dans les vastes salles du haut, ce sont les grands maîtres des débuts, comme, Arman, Vasarely, Takis et Tinguely. Ce dernier est au cœur de notre histoire : quand le gouvernement suisse lui a demandé de réaliser une œuvre pour l’Exposition universelle de Montréal en 1967, il s’est lancé avec l’aide conséquente de Renault dans Requiem pour une feuille morte, et nous en a finalement fait don. D’autres machines – les machines Eos XII et Bascule V – sont ensuite arrivées, pour créer un ensemble avec le Requiem.
Extrait de l'entretien entre Ann Hindry et Teddy Tibi publié dans le N°87 de la revue Art Absolument
Ann Hindry : C’est la configuration spatiale de la Fondation Clément qui m’a guidée car ce lieu permet, grâce à ses deux grandes salles et sa majestueuse nef en contrebas, de créer des espaces sans les figer. Dans la grande nef, les espaces sont ouverts mais distincts. Il fallait faire ressentir les différentes façons dont les artistes ont choisi d’exprimer leur rapport au monde, industriel ou autre. Il fallait aussi prendre en considération le rapport à l’espace pour chacun, par exemple laisser proliférer le vaste univers de Dubuffet. Tout en pointant plusieurs thèmes, j’ai pris soin de permettre à un œil même peu averti de remarquer les différences entre les époques de réalisation. En effet, l’exposition dans la nef se conclut avec les dernières collaborations qui utilisent la technologie et dans les vastes salles du haut, ce sont les grands maîtres des débuts, comme, Arman, Vasarely, Takis et Tinguely. Ce dernier est au cœur de notre histoire : quand le gouvernement suisse lui a demandé de réaliser une œuvre pour l’Exposition universelle de Montréal en 1967, il s’est lancé avec l’aide conséquente de Renault dans Requiem pour une feuille morte, et nous en a finalement fait don. D’autres machines – les machines Eos XII et Bascule V – sont ensuite arrivées, pour créer un ensemble avec le Requiem.
Extrait de l'entretien entre Ann Hindry et Teddy Tibi publié dans le N°87 de la revue Art Absolument
Quand
09/12/2018 - 17/03/2019
Les artistes
Jean Dubuffet
Robert Rauschenberg
Valerio Adami
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