De quoi souffrons-nous sinon de l’insuccès de la fête ? Dans les années 1980, le Tchèque Hashpa semble avoir repris l’œuvre figurative de son compatriote Kupka – là où celui-ci l’avait arrêtée à Paris en 1910, lorsqu’il avait quitté sa virulente figuration fauve pour se lancer dans l’aventure d’une abstraction organique. À la fin du siècle, le sombre Hashpa pourrait bien avoir succombé aux mêmes dépressions violentes que son aîné, le conduisant à enfermer ses violents accords à corps dans la solitude d’un bitume de néant impénétrable.

Extrait de l'article d'Emmanuel Daydé publié dans le numéro 83 de la revue Art Absolument.
Parution le 17 mai 2018.

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