« Un objet n’est pas qu’un objet, c’est un geste poétique, un geste politique. Un objet a un passé qu’il faut prendre en compte quand on le manipule. ». Parsemée de ces ready-mades « arrangés », l’exposition, très organique, se conçoit comme un tout. L’artiste dissémine des tissus, des fils de laine ici et là et montre des pièces qui articulent parfaitement l’ensemble de sa pratique, à l’image de ces rideaux dont l’un des versants est chargé de motifs baroques trouvés au marché Saint-Pierre à Paris, quand l’autre est totalement monochrome. Au final, Mario d’Souza réussit la prouesse de « parler du passé avec un langage contemporain ».


Extrait de l'article de Camille Bardin dans le N°79 de la revue Art Absolument. Parution le 20 septembre 2017

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