Joaquin Ferrer
L'exposition
À ses débuts, les jeux de lignes et de formes de sa peinture l’assimilent à un bon observateur de la leçon de Wifredo Lam. Aiguisés et pluriels, les signes peints dans l’œuvre Cuba forment une figure végétale et hybride, et rappellent – comme une rhétorique – les totems récurrents dans la peinture de son homologue cubain. Sentant de nouveaux espoirs gronder à Paris, Ferrer décidera de s’y installer définitivement en 1968 après avoir étudié aux Beaux-Arts de la Havane. Il expose la même année à la galerie Le Point cardinal. Affilié aux surréalistes, car Joan Miró sera une de ses inspirations, il développe de son côté une œuvre abstraite s’éloignant quelque peu de ses débuts – où la vitesse importe autant que dans les désormais anciennes véhémences futuristes. La machine oubliée, c’est maintenant une « force inconnue » qui dynamise l’espace.
Extrait de l'article de Chris Cyrille publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017
Extrait de l'article de Chris Cyrille publié dans le N°77 de la revue Art Absolument: parution le 19 mai 2017
Quand
30/05/2017 - 09/09/2017