Jardins d’Orient, De l’Alhambra au Taj Mahal
L'exposition
Plus que la végétation, la seule présence de l’eau fait le jardin. Son murmure participe à la quiétude des lieux. Elle symbolise la vie et le monde qui en découle. La source, l’oiseau qui vient s’y abreuver et l’homme s’y purifier sont un microcosme. Les jardins des mosquées sont rarement plantés, et les maisons traditionnelles arabes s’organisent autour d’une cour centrale – en partie héritée des Romains – qui fait office de jardin. Protégée du tumulte de la ville écrasée de soleil, elle abrite une fontaine décorée avec soin, au centre d’un parterre de pierre ou de céramique. Elle est représentative de la vieille ville de Damas, construite autour d’un dense réseau de cours, et demeure particulièrement présente en Andalousie avec le patio et au Maroc avec le riyadh.
Apanage des dignitaires, le jardin d’agrément symbolise quant à lui le pouvoir, la maîtrise de la nature. Le prince est l’équivalent d’un magicien faisant fleurir le désert ! Ainsi la luxuriance et les fastes de son jardin – propice aux plaisirs de la chair et aux somptueuses festivités – marquent-ils sa puissance au même titre que la majesté de son palais.
Extrait de l'article de Marie-Émilie Fourneaux publié dans le Numéro 72 parution juillet 2016
Apanage des dignitaires, le jardin d’agrément symbolise quant à lui le pouvoir, la maîtrise de la nature. Le prince est l’équivalent d’un magicien faisant fleurir le désert ! Ainsi la luxuriance et les fastes de son jardin – propice aux plaisirs de la chair et aux somptueuses festivités – marquent-ils sa puissance au même titre que la majesté de son palais.
Extrait de l'article de Marie-Émilie Fourneaux publié dans le Numéro 72 parution juillet 2016
Quand
19/04/2016 - 25/09/2016