Aquarelle, étude de motifs végétaux, broderie : trois pratiques qui, dans l'imaginaire collectif, pourraient être perçues comme des archétypes de pratiques artistiques féminines. Pierre-Jean Sugier, en réunissant Frédérique Lucien, Gabriele Chiari et Véronique Arnold, renverse ce préjugé en laissant s'exprimer la puissance de leurs œuvres dans les 1 500 m2 de la fondation Fernet-Branca.

Métamorphoses, par la présentation de ces œuvres, revient sur les transformations des corps et des végétaux dès qu'ils sont perçus sous le prisme de l'art. Le dessin et la ligne, que ce soit sur papier ou sur tissu, sont alors un « support magique », par lequel le sujet est déformé, absorbé, interprété. La réalité du sujet est en prise avec l'abstraction chimérique que les sens produisent. [...]

Extrait de l'article de Marie-Astrid Vandesande paru dans le numéro 69

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