Le travail d’Alexandre Hollan, né à Budapest en 1956, est le fruit de recherches débutées il y a déjà 30 ans. S’il préfère l’obstination des sentiers de traverse, c’est qu’il emprunte un “chemin du regard” (Félix Stundinka) qui le conduit de “la vision à l’expérience intérieure”. Dans chaque toile, qu’elle donne à voir ses Arbres ou ses Vies silencieuses, présentés dans l’exposition, il se livre à un exercice spirituel où il rend irréel ce qu’il voit effectivement. Ses végétaux deviennent d’admirables dégradés de gris et de noirs tandis que ses natures mortes sont chargées des tons chauds et du silence qui les a vus naître. Chacune de ses séries fait ressortir son intériorité dans le visible.

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