Perahim. La Parade sauvage
L'exposition
Perahim. La Parade sauvage
Musée d’Art moderne et contemporain, Strasbourg
Du 15 novembre 2014 au 8 mars 2015
À travers plus de 150 œuvres et de nombreux documents, cette rétrospective dresse le portrait de Jules Perahim, tenant de l’avant-garde roumaine aussi prolixe – il fut peintre, dessinateur de presse, illustrateur de recueils de poésie et de livres pour enfants, et scénographe – que rare, en raison de la disparition de nombre de ses productions. En 1930, Perahim n’a que 16 ans lorsqu’il publie ses premiers dessins dans la revue roumaine d’obédience surréaliste Unu, qui lui permet d’entrer en contact avec des intellectuels, poètes et artistes actifs dans son pays natal, dont Ghérasim Luca, Aurel Baranga et Geo Bogza. Souvent associés à un surréalisme avant la lettre, l’abondance de paysages oniriques, les figures hybrides et les scènes absurdes de ses dessins traduisent également son engagement critique. Quittant la Roumanie lors de la prise de pouvoir de Ceausescu, Perahim s’attache à la France et y développe des activités de scénographe. Peu de témoignages matériels de ces premières années sur le sol français nous sont parvenus : l’exposition présente des reproductions de masques de théâtre, quand les œuvres restées en Roumanie ont, pour la plupart, été détruites. Plus tard, dans les années 1970, au cours de ses déplacements entre Europe et Afrique australe, Perahim va également affirmer son talent de coloriste.
Marie Maurice
Musée d’Art moderne et contemporain, Strasbourg
Du 15 novembre 2014 au 8 mars 2015
À travers plus de 150 œuvres et de nombreux documents, cette rétrospective dresse le portrait de Jules Perahim, tenant de l’avant-garde roumaine aussi prolixe – il fut peintre, dessinateur de presse, illustrateur de recueils de poésie et de livres pour enfants, et scénographe – que rare, en raison de la disparition de nombre de ses productions. En 1930, Perahim n’a que 16 ans lorsqu’il publie ses premiers dessins dans la revue roumaine d’obédience surréaliste Unu, qui lui permet d’entrer en contact avec des intellectuels, poètes et artistes actifs dans son pays natal, dont Ghérasim Luca, Aurel Baranga et Geo Bogza. Souvent associés à un surréalisme avant la lettre, l’abondance de paysages oniriques, les figures hybrides et les scènes absurdes de ses dessins traduisent également son engagement critique. Quittant la Roumanie lors de la prise de pouvoir de Ceausescu, Perahim s’attache à la France et y développe des activités de scénographe. Peu de témoignages matériels de ces premières années sur le sol français nous sont parvenus : l’exposition présente des reproductions de masques de théâtre, quand les œuvres restées en Roumanie ont, pour la plupart, été détruites. Plus tard, dans les années 1970, au cours de ses déplacements entre Europe et Afrique australe, Perahim va également affirmer son talent de coloriste.
Marie Maurice
Quand
11/11/2014 - 08/03/2015