La photographie, en tant qu'enregistrement, permettrait une objectivation de la réalité. Or l’œuvre photographique de Myriam Mihindou, d'origine gabonaise, est l’exact inverse : l’image véhicule ce que l’on ne peut voir. L’artiste s'empare de situations où cohabitent l'animisme et la désécularisation, la mise à distance par le biais d'un regard extérieur et la possession. Sa série de photographies Dechoucaj est ainsi née non pas d’une volonté de produire des œuvres d'art mais d’une nécessité de purge mentale.[...]

Extrait de l'article d'Adrien Couanet, publié dans le n°62 de la revue Art Absolument : parution le 7 novembre 2014

N°62 - Novembre/Décembre 2014

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