À travers les allégories monumentales de quatre villes, Tombouctou, Tunis, Tripoli et Le Caire, Stéphane Pencréac’h engage la peinture sur le chemin de l’actualité. Ce faisant, il renoue avec la peinture d’Histoire, entendue comme celle qui donne une visibilité aux événements : en l’occurrence, il s’agit des révolutions récentes du printemps arabe. Le message d’une prise en main par les peuples de leur propre destin porte, selon lui, à l’universel. Si Stéphane Pencréac’h a souvent peint la violence, de manière frontale, son goût de l’inscription mythologique l’a poussé ici à une confrontation directe avec l’Histoire en marche.

Extrait de l'article d'Alexandra Edip
Numéro 59 Mai/Juin 2014

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