[…] Tout en détruisant la distinction conventionnelle entre figuration et abstraction, imagerie noble et populaire, médium classique et ordinaire, l’œuvre de Sigmar Polke, à la manière de Jeux d’enfants (1988) ou d’Hermès Trismégiste I-IV (1995), figure en fin de compte comme une recherche incessante du sens de l’art, dans une époque profondément hantée par la société de consommation. Organisé dans l’ordre chronologique, le parcours met alors en évidence la façon dont le peintre dévoile un univers esthétique en rapport intime avec l’histoire et le monde contemporain, comme l’exprime son tableau On voit bien ce que c’est (1984) par la force de son discours visuel.

Extrait de l’article de Mónica Moreno Botero publié dans le N°56 de la revue Art Absolument: parution le 6 novembre 2013.

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