Georges-Antoine Rochegrosse – Les Fastes de la décadence
L'exposition
Il existe au moins deux XIXe siècles. Parallèlement au récit des avant-gardes, un autre s’écrit en ce moment même : celui de la peinture d’histoire, représentée par les artistes dits « pompiers » et tombés dans un oubli relatif. Avec d’autres – Gérôme ou son élève Danger, dont le tableau Fléau ! vient d’être acquis par le musée d’Orsay –, Georges-Antoine Rochegrosse est de ceux qui poussent la mythologie dans la barbarie, qui font de la décadence une esthétique à part entière. Ses guerriers de Marathon haletants, autant que ses Salammbô ou ses Salomé ont, en ce sens, fort à voir avec un art cinématographique naissant, dont semblent s’inspirer les mises en scène récentes les plus spectaculaires.
Quand
29/06/2013 - 05/01/0214