Florence, Fabrizio Corneli y est né, et continue d’y vivre et d’y travailler : c’est donc tout naturellement que la vision de ceux qui y ont échafaudé une civilisation basée sur la science et l’art a particulièrement imprégné l’univers mental de cet héritier toscan. Son goût pour les affaires de perception ménage en effet une place particulière à l’homme comme détenteur d’un savoir commun : de Brunelleschi, il s’empare de l’expérimentation perspective, en la déplaçant vers les contingences de l’époque actuelle. Ce n’est plus d’un point de vue unique que s’appréhendent les anamorphoses que réalise Fabrizio Corneli, mais sous la même lumière, partagée par l’ensemble indistinct des visiteurs. Pour lui, la révélation de l’œuvre tient donc dans cette lumière, qu’il distingue comme « énergie qui crée les formes et les couleurs ». [...]

Extrait de l’article de Tom Laurent publié dans le N°50 de la revue Art Absolument, parution le 8 novembre 2012

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