« Là, il y a une sorte de jeu où l’ancien et le nouveau se mélangent », explique Boris Mikhailov à propos de ses photographies. L’artiste, parti sur les traces de son père en 1986, découvre une Ukraine soviétique « clandestine » : sur fond d’industrialisation destructrice et polluante, hommes, femmes et enfants souriants se baignent dans le lac bordant les usines, comme si de rien n’était. Mikhailov offre au public une création visuelle originale doublée d’un témoignage historique.

Alix Forgeot

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