Période riche en expérimentations, les années 1950 sont également caractérisées par l’apparition de nouvelles techniques de peinture : la gestuelle prend une place importante comme chez Georges Matthieu qui peint à l’aide de longs pinceaux en dansant devant sa toile ; le brossage (Soulages, Hartung) ou la projection de peinture sont également mis en avant dans des compositions où la matière prend le pas sur la forme. L’émulation artistique parisienne voit apparaître de nombreux courants (matiéristes, abstraction lyrique ou géométrique, lettristes), opposés mais complémentaires, impliquant le rayonnement de la capitale dans le domaine de la peinture. (...)

Extrait de l'article de Pauline Mirete publié dans le N° 45 de la revue Art Absolument: parution le 22 décembre 2012.

Site de l'exposition