« Si on ouvrait des gens, on trouverait des paysages. Si on m'ouvrait moi, on trouverait des plages », raconte Agnès Varda dans la première partie du film autobiographique Les plages d’Agnès. Pourtant, à Sète, ville où elle a passé une partie de son enfance, l’artiste montre que la mer n’est pas sa seule source d’inspiration. Photographe auprès de Jean Villar dès 1948, elle passe de l’image fixe à l’image mouvante et devient cinéaste en 1954. De ces deux activités naît une troisième, plus hybride, qui l’amène à se définir dorénavant comme une « artiste vidéaste ». Ses installations mêlent images fixes et images en mouvement et se confrontent aussi bien à l'espace d'exposition qu'à l'espace-temps. (...)

Extrait de l'article de Pauline Mirete publié dans le N°45 de la revue Art Absolument: parution le 21 décembre 2011

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