L’Espagne entre deux siècles. De Zuloaga à Picasso, 1890 - 1920
L'exposition
Profondément marquée par les différentes crises politiques et les guerres d’indépendance, l’Espagne du XIXe siècle est à l’opposé des autres pays européens tant son retard dans l’industrialisation de la société est grand. Pourtant, à la fin du siècle, une génération d’artistes favorise l’ouverture de la péninsule ibérique grâce à leurs nombreux échanges avec l’avant-garde européenne, notamment la scène artistique française. En France, l’attrait pour l’Espagne, visible dans les œuvres de Courbet, Manet, Bizet ou encore Ravel, encourage la venue des peintres dans la capitale ou l’on retrouve une forte concentration d’espagnols dans le quartier de Montmartre. De cette émulation artistique, faite d’influences et d’expositions collectives des deux côtés des Pyrénées, les artistes espagnols vont développer un style particulier, entre modernisme et tradition. Deux écoles s’opposent alors de représentations de l’Espagne : l’une dite « l’Espagne Blanche », l’autre « l’Espagne noire ».
Lumineuse, festive, traditionnelle et familiale ; les représentants de l’Espagne blanche mettent en avant les scènes méditerranéennes. Avec des jeux sur la lumière et les couleurs chaudes héritées du mouvement impressionnistes, les artistes comme Sorolla, Sunyer ou Cosas flirtent parfois avec le cliché. À l’opposé de cette image quelque peu exotique, les membres de « l’Espagne noire » développent un art dans la lignée de Goya et Velasquez. Les artistes comme Zuloaga, Solana ou Rusiñol croquent le côté sombre du pays, la pauvreté et la vie nocturne comme leurs confrères Degas et Toulouse Lautrec.
L’exposition à l’Orangerie, met en avant ces deux courants peu connus car moins modernistes que les autres mouvements européens à cette époque charnière. Les débuts de Picasso, Miro ou encore Dali, inspirés par leur ainés sont également présentés.
Pauline Mirete
Lumineuse, festive, traditionnelle et familiale ; les représentants de l’Espagne blanche mettent en avant les scènes méditerranéennes. Avec des jeux sur la lumière et les couleurs chaudes héritées du mouvement impressionnistes, les artistes comme Sorolla, Sunyer ou Cosas flirtent parfois avec le cliché. À l’opposé de cette image quelque peu exotique, les membres de « l’Espagne noire » développent un art dans la lignée de Goya et Velasquez. Les artistes comme Zuloaga, Solana ou Rusiñol croquent le côté sombre du pays, la pauvreté et la vie nocturne comme leurs confrères Degas et Toulouse Lautrec.
L’exposition à l’Orangerie, met en avant ces deux courants peu connus car moins modernistes que les autres mouvements européens à cette époque charnière. Les débuts de Picasso, Miro ou encore Dali, inspirés par leur ainés sont également présentés.
Pauline Mirete
Quand
07/10/2011 - 09/01/2012