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Yvon Taillandier

1926 (Paris) / 2018
Site de l'artiste

Yvon Taillandier présente sa première exposition personnelle à la galerie L'Art français à Lyon en 1942.

Après la Seconde Guerre mondiale, il revient à Paris et noue de profondes amitiés avec les grands artistes de son temps, tels qu'Alberto Giacometti, Georges Braque, Pierre Soulages, André Derain ou encore Joan Miró, notamment par l'élaboration d'ouvrages d'art.

En 1947, il fait la rencontre de Gaston Diehl, qui le nomme secrétaire du comité du Salon de mai, poste qu'il occupera jusqu'en 1991. Parallèlement, il apporte son soutien à l'Association Robert Debré, notamment aux projets culturels liés à l'hôpital universitaire du même nom.

Dans les années 1950, il abandonne la peinture au profit de la littérature (critique d'art, histoire de l'art). En 1954, il entre à la revue Connaissance des arts, pour laquelle il travaillera 15 ans, puis en 1958 à la revue xxe siècle pour laquelle il travaille 17 ans.

Il contribue à de nombreuses unes du journal L'Humanité au style reconnaissable : « J'ai opté pour des couleurs simples, pures et gaies, parce que mes tableaux, si chargés qu'ils semblent parfois, refusent de paraître lourds et se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie. » Il réalisera également une fresque intitulée Figures libératrices, exposée dans le hall du journal pour son centenaire en 2004.