Yannis Tsarouchis
1910 (Le Pirée) / 1989 (Athènes)
Site de l'artiste
Né au bord de la mer, dans une maison néoclassique du Pirée, Tsarouchis n’aura de cesse de marier la statuaire grecque antique, l’art populaire, la peinture d’icône byzantine, le zeïbekiko (danse traditionnelle réservée aux hommes) ou le théâtre d’ombres Karaghiosis avec la simplification de Matisse, la consistance de la terre de Braque ou l’érotisme subconscient de Balthus. Tout à sa célébration du corps masculin, le peintre multiplie les nus homoérotiques, athlétiques et apolliniens – inspirés de cyclistes rencontrés à Paris tout autant que des evzones en lutte contre les Ottomans (dont le costume caractérise aujourd’hui la garde présidentielle). Exposés en 1948 à l’exposition panhéllenique du Zappeio, deux lascifs et pensifs Marin assis et nu allongé doivent être décrochés par la police « pour injure envers les forces armées grecques ». « Que je peigne des hommes ou des fleurs, dit l’artiste, je dois révéler l’esprit divin qui réside en eux. Ma première œuvre avec des hommes-papillons, je l’ai faite en voyant des footballeurs dans un journal sportif. »
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Né au bord de la mer, dans une maison néoclassique du Pirée, Tsarouchis n’aura de cesse de marier la statuaire grecque antique, l’art populaire, la peinture d’icône byzantine, le zeïbekiko (danse traditionnelle réservée aux hommes) ou le théâtre d’ombres Karaghiosis avec la simplification de Matisse, la consistance de la terre de Braque ou l’érotisme subconscient de Balthus. Tout à sa célébration du corps masculin, le peintre multiplie les nus homoérotiques, athlétiques et apolliniens – inspirés de cyclistes rencontrés à Paris tout autant que des evzones en lutte contre les Ottomans (dont le costume caractérise aujourd’hui la garde présidentielle). Exposés en 1948 à l’exposition panhéllenique du Zappeio, deux lascifs et pensifs Marin assis et nu allongé doivent être décrochés par la police « pour injure envers les forces armées grecques ». « Que je peigne des hommes ou des fleurs, dit l’artiste, je dois révéler l’esprit divin qui réside en eux. Ma première œuvre avec des hommes-papillons, je l’ai faite en voyant des footballeurs dans un journal sportif. »