Ernesto Riveiro
1947 (Buenos Aires)
Vit à : Huisseau-sur-Cosson
Travaille à : Huisseau-sur-Cosson
Site de l'artiste
« Je laisse le travail me guider », affirme très vite Ernesto Riveiro lorsqu’on le questionne sur le choix de tel ou tel outil. Réponse qui pourrait faire écho à une autre interrogation au long cours – « quoi peindre ? comment peindre ? » –, question qui hante les peintres d’après les avant-gardes mais affirme surtout un désir de continuer à peindre. Dans les années 1980, Ernesto Riveiro délaisse progressivement scènes et portraits qui occupent encore son temps à l’atelier – et dont il a depuis détruit la plupart –, y voyant une source narrative dans laquelle il ne se retrouve plus. Évacuant la figure, ce n’est pas tant l’abstraction qu’il embrasse qu’un questionnement par la négative du tableau, et plus encore de la volonté à l’œuvre dans la conduite de la peinture. « Une absence de projet », explicite-t-il, qui passe par une absence de motif – celui de Cézanne disant peindre « sur le motif » autant que celui propre à servir de mobile à l’action de peindre. Car dans la réflexion qui l’anime alors, c’est à sortir d’une histoire de la peinture qu’il aspire, pour ouvrir celle de la sienne.
Vit à : Huisseau-sur-Cosson
Travaille à : Huisseau-sur-Cosson
Site de l'artiste
« Je laisse le travail me guider », affirme très vite Ernesto Riveiro lorsqu’on le questionne sur le choix de tel ou tel outil. Réponse qui pourrait faire écho à une autre interrogation au long cours – « quoi peindre ? comment peindre ? » –, question qui hante les peintres d’après les avant-gardes mais affirme surtout un désir de continuer à peindre. Dans les années 1980, Ernesto Riveiro délaisse progressivement scènes et portraits qui occupent encore son temps à l’atelier – et dont il a depuis détruit la plupart –, y voyant une source narrative dans laquelle il ne se retrouve plus. Évacuant la figure, ce n’est pas tant l’abstraction qu’il embrasse qu’un questionnement par la négative du tableau, et plus encore de la volonté à l’œuvre dans la conduite de la peinture. « Une absence de projet », explicite-t-il, qui passe par une absence de motif – celui de Cézanne disant peindre « sur le motif » autant que celui propre à servir de mobile à l’action de peindre. Car dans la réflexion qui l’anime alors, c’est à sortir d’une histoire de la peinture qu’il aspire, pour ouvrir celle de la sienne.