Susumu Shingu
1937 (Osaka (Japon))
Vit à : Sanda (Japon)
Travaille à : Sanda (Japon).
Site de l'artiste
Galerie de l'artiste
Natif d’Osaka en 1937, il commence à étudier la peinture à l’huile à Tokyo mais, dit-il, « je pense avoir entendu la voix de Léonard m’appeler à ce moment-là ». Et en 1960, il part pour Rome, y découvre « les maîtres anciens déployant les ailes de la création au-delà des simples domaines de la Renaissance et du baroque ». Les sommets atteints par ces génies le dissuadent de poursuivre la voie de la peinture. « Il commence donc à créer des objets tridimensionnels », raconte Véronique Jaeger, sa galeriste à Paris, et « un jour, il en suspend un à une branche d’arbre pour le photographier. Le vent le fait bouger. Pour Shingu, c’est une révélation ». En 1997, le critique Pierre Restany décrit cet épisode comme « une expérience similaire à celle de la pomme pour Newton, puisque l’objet qui flotte dans le vent lui fait prendre conscience de l’énergie que le vide immatériel peut apporter à son art… ce vide cosmique qui sous-tend la conscience de notre expérience de l’univers ». De cette expérience décisive naît le désir de Shingu de créer des sculptures mobiles qui se meuvent grâce au vent et à l’eau. « Léonard m’a donné des indices comme autant de conseils »
Portrait
© Domaine national de Chambord - Olivier Marchant
Vit à : Sanda (Japon)
Travaille à : Sanda (Japon).
Site de l'artiste
Galerie de l'artiste
Natif d’Osaka en 1937, il commence à étudier la peinture à l’huile à Tokyo mais, dit-il, « je pense avoir entendu la voix de Léonard m’appeler à ce moment-là ». Et en 1960, il part pour Rome, y découvre « les maîtres anciens déployant les ailes de la création au-delà des simples domaines de la Renaissance et du baroque ». Les sommets atteints par ces génies le dissuadent de poursuivre la voie de la peinture. « Il commence donc à créer des objets tridimensionnels », raconte Véronique Jaeger, sa galeriste à Paris, et « un jour, il en suspend un à une branche d’arbre pour le photographier. Le vent le fait bouger. Pour Shingu, c’est une révélation ». En 1997, le critique Pierre Restany décrit cet épisode comme « une expérience similaire à celle de la pomme pour Newton, puisque l’objet qui flotte dans le vent lui fait prendre conscience de l’énergie que le vide immatériel peut apporter à son art… ce vide cosmique qui sous-tend la conscience de notre expérience de l’univers ». De cette expérience décisive naît le désir de Shingu de créer des sculptures mobiles qui se meuvent grâce au vent et à l’eau. « Léonard m’a donné des indices comme autant de conseils »
Portrait
© Domaine national de Chambord - Olivier Marchant