Leila Alaoui
1982 (Paris) / 2016 (Ouagadougou)
Site de l'artiste
Galerie de l'artiste
À 33 ans, Leila a déjà une œuvre mémorable à la croisée du documentaire et des arts plastiques contemporains. Son premier reportage, No pasara, s’immerge dans le rêve de jeunes Marocains qui souhaitent venir en Europe pour se construire une vie meilleure. Comme elle l’a écrit : « Ces images sont un témoignage de leurs réalités et de leurs illusions, car si la possibilité de brûler les frontières demeure incertaine, beaucoup finissent par brûler leur identité, leur passé et souvent leur vie. » L’une de ses dernières œuvres, la vidéo Crossings, transmet l’épreuve existentielle et le désir de survie des migrants sub-sahariens qui quittent, le plus souvent contraints et forcés, leur terre. En plans successifs, diffusés simultanément sur trois écrans, Leila « recrée oniriquement le parcours des migrants à partir du moment où ils quittent leur pays jusqu’à ce qu’ils arrivent au Maroc ». Sa série intitulée Les Marocains – produite avec un studio mobile installé place Djemaa el-Fna, à Marrakech – donne à voir les portraits de la diversité des communautés populaires du Maroc à travers des portraits subjectifs d’une grande dignité et d’une grande beauté.
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À 33 ans, Leila a déjà une œuvre mémorable à la croisée du documentaire et des arts plastiques contemporains. Son premier reportage, No pasara, s’immerge dans le rêve de jeunes Marocains qui souhaitent venir en Europe pour se construire une vie meilleure. Comme elle l’a écrit : « Ces images sont un témoignage de leurs réalités et de leurs illusions, car si la possibilité de brûler les frontières demeure incertaine, beaucoup finissent par brûler leur identité, leur passé et souvent leur vie. » L’une de ses dernières œuvres, la vidéo Crossings, transmet l’épreuve existentielle et le désir de survie des migrants sub-sahariens qui quittent, le plus souvent contraints et forcés, leur terre. En plans successifs, diffusés simultanément sur trois écrans, Leila « recrée oniriquement le parcours des migrants à partir du moment où ils quittent leur pays jusqu’à ce qu’ils arrivent au Maroc ». Sa série intitulée Les Marocains – produite avec un studio mobile installé place Djemaa el-Fna, à Marrakech – donne à voir les portraits de la diversité des communautés populaires du Maroc à travers des portraits subjectifs d’une grande dignité et d’une grande beauté.
Ses expositions
1ère Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain
12/11/2015 - 17/01/2016(Paris) Institut du monde arabe