Eddy Kamuanga Ilunga
1991 ( Kinshasa)
Vit à : Kinshasa
Travaille à : Kinshasa
Galerie de l'artiste
Le jeune Eddy, né en 1991, grandit ainsi dans un Kinshasa coupé de ses racines profondes. Les bandes dessinées – les Marvel américains et surtout les mangas japonais qu’il copie assidument – nourrissent son imaginaire. Malgré l’avis réservé de ses parents, l’aîné de deux garçons d’une famille de sept enfants s’inscrit à l’Institut des Beaux-Arts, puis rejoint en 2010 l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. L’étudiant se passionne pour la peinture, travaillant d’arrache-pied pour maîtriser les techniques au point de dépasser rapidement le niveau enseigné. Les voies qu’il emprunte ne plaisent pourtant pas à l’Académie, trop « pub » selon eux. Est-ce en raison du médium employé ? En hommage à sa mère qui en fait commerce, Eddy Kamuanga se sert en effet de tongs comme premiers supports pour des portraits. Il évoque aussi, par ce biais, la mémoire des victimes de l’exploitation du caoutchouc pendant la colonisation.
Vit à : Kinshasa
Travaille à : Kinshasa
Galerie de l'artiste
Le jeune Eddy, né en 1991, grandit ainsi dans un Kinshasa coupé de ses racines profondes. Les bandes dessinées – les Marvel américains et surtout les mangas japonais qu’il copie assidument – nourrissent son imaginaire. Malgré l’avis réservé de ses parents, l’aîné de deux garçons d’une famille de sept enfants s’inscrit à l’Institut des Beaux-Arts, puis rejoint en 2010 l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. L’étudiant se passionne pour la peinture, travaillant d’arrache-pied pour maîtriser les techniques au point de dépasser rapidement le niveau enseigné. Les voies qu’il emprunte ne plaisent pourtant pas à l’Académie, trop « pub » selon eux. Est-ce en raison du médium employé ? En hommage à sa mère qui en fait commerce, Eddy Kamuanga se sert en effet de tongs comme premiers supports pour des portraits. Il évoque aussi, par ce biais, la mémoire des victimes de l’exploitation du caoutchouc pendant la colonisation.