Marie Bovo
1967 (Alicante, Espagne)
Vit à : entre Paris et Marseille
Travaille à : entre Paris et Marseille
Galerie de l'artiste
« (…) Longtemps j’ai photographié la nuit. Dans mes premières séries, les Suites, les Plages, les vues de Tokyo, la nuit tenait lieu à la fois de territoire et de protocole de travail. Un territoire extensif dont les limites ne sont ni géographiques, ni même matérielles. La nuit n’a pas de bords précis, elle peut se déplacer au gré des hasards d’un éclairage urbain, d’une lumière qui s’allume ou s’éteint quelque part. Et, au-delà des particularités évidentes qui distinguent une nuit sur une plage urbaine de Marseille ou d’Alicante d’une nuit à Tokyo, c’est lorsque le noir se referme sur lui-même qu’une limite est atteinte. J’ai donc photographié la nuit et je l’ai filmée par la suite, je ne pensais pas seulement à ses qualités plastiques, à une certaine « cinématralité », si l’on peut accepter ce néologisme, ni même à ses dimensions sociologiques. Tout cela allait de soi. Et l’on peut dire qu’au début des années 2000, lorsque j’ai réalisé ces premières séries, du moins celles qui sont de l’ordre du paysage, il se produisait alors un mouvement de redécouverte de la nuit. La nuit avait acquis un coefficient de fiction incroyablement élevé. Mais ce n’était pas ce qui m’intéressait. »
Vit à : entre Paris et Marseille
Travaille à : entre Paris et Marseille
Galerie de l'artiste
« (…) Longtemps j’ai photographié la nuit. Dans mes premières séries, les Suites, les Plages, les vues de Tokyo, la nuit tenait lieu à la fois de territoire et de protocole de travail. Un territoire extensif dont les limites ne sont ni géographiques, ni même matérielles. La nuit n’a pas de bords précis, elle peut se déplacer au gré des hasards d’un éclairage urbain, d’une lumière qui s’allume ou s’éteint quelque part. Et, au-delà des particularités évidentes qui distinguent une nuit sur une plage urbaine de Marseille ou d’Alicante d’une nuit à Tokyo, c’est lorsque le noir se referme sur lui-même qu’une limite est atteinte. J’ai donc photographié la nuit et je l’ai filmée par la suite, je ne pensais pas seulement à ses qualités plastiques, à une certaine « cinématralité », si l’on peut accepter ce néologisme, ni même à ses dimensions sociologiques. Tout cela allait de soi. Et l’on peut dire qu’au début des années 2000, lorsque j’ai réalisé ces premières séries, du moins celles qui sont de l’ordre du paysage, il se produisait alors un mouvement de redécouverte de la nuit. La nuit avait acquis un coefficient de fiction incroyablement élevé. Mais ce n’était pas ce qui m’intéressait. »
Ses expositions
36/36 Les artistes fêtent les 80 ans des congés payés
17/06/2016 - 10/09/2016(Paris) Assemblée Nationale
La Belle et la Bête
13/10/2012 - 27/01/2013(Bordeaux) Institut culturel Bernard Magrez
Marie Bovo – Sitio
15/12/2010 - 30/01/2011(Paris) Maison européenne de la photographie
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Marie Bovo – Une journée
13/12/2008 - 08/03/2009(Tours) Centre de Création Contemporaine Olivier Debré
Plus d'expositions